Shootings y terrorimo

Las noticias sobre este asunto son tan vertiginosas que la nota de Le Monde trata un tiroteo de la semana pasada pero para ilustrar el tema adjunto las últimas noticias sobre el asunto.
IXX-dic2015

Ya son 20 los muertos en un tiroteo en California, Estados Unidos

http://www.diarioregistrado.com/internacionales/135786-ya-son-20-los-muertos-en-un-tiroteo-en-california--estados-unidos.html
16:47 | Cerca de una veintena de fallecidos es el saldo de un tiroteo sucedido en la localidad de San Bernardino, en California, Estados Unidos.
De la Redacción de Diario Registrado // Miercoles 02 de diciembre de 2015 | 16:47





El Departamento de Policía de San Bernardino publicó en su cuenta de Twitter que había "confirmado 1 a 3 posibles sospechosos" y múltiples víctimas en lo que calificó como un "tiroteo activo".

Se contabilizan al menos 20 personas fallecidas en un tiroteo en la ciudad de San Bernardino, al sur de California, EE.UU.

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Les Américains se divisent sur la notion d’acte « terroriste »

John Hickenlooper, un candidato republicano y primaria de su partido para las elecciones presidenciales de 2016, Mike Huckabee, han denunciado inmediatamente un acto de "terrorismo doméstico".
Barack Obama tuvo la precaución de evitar este término. El presidente de Estados Unidos dijo el sábado que las autoridades aún no sabían "las razones que llevaron al pistolero que disparar a 12 personas, o para aterrorizar a toda una comunidad", al tiempo que denunció una vez más el acceso a las armas de guerra.
¿En qué momento se puede hablar de un acto de "terrorismo" y "terrorista"? Tras el ataque, el tema fue el debate Atlántico.
RAZONES LIVIANAS
Las motivaciones del presunto agresor es esencial para tratar de determinar si las preocupaciones acto de terrorismo. Sin embargo, aún no están claros. Durante el interrogatorio, Robert Lewis Dear estaba confundido, explicando que quería "más bebés en trozos pequeños", en referencia a los vídeos lanzados este verano lo que sugiere que los centros de planificación familiar estaban vendiendo las células fetales.

Le Monde.fr | 02.12.2015 à 11h56 • Mis à jour le 02.12.2015 à 11h57

Robert Lewis Dear, 57 ans, est soupçonné d'avoir assassiné trois personnes dans un planning familial le 27 novembre 2015 à Colorado Springs (Colorado). | - / AFP

Vendredi 27 novembre, Robert Lewis Dear, un Américain de 57 ans, a fait irruption dans un centre de planning familial à Colorado Springs (Colorado) et ouvert le feu, faisant trois morts dont un policier, et neuf blessés légers. Le gouverneur démocrate du Colorado, John Hickenlooper, et un candidat républicain aux primaires de son parti pour la présidentielle de 2016, Mike Huckabee, ont aussitôt dénoncé un acte de « terrorisme intérieur ».

Barack Obama s’est gardé de reprendre ce terme. Le président américain a souligné, samedi, que les autorités ignoraient encore « les motivations qui ont conduit cet homme armé à tirer sur 12 personnes, ou à terroriser une communauté entière », tout en dénonçant une nouvelle fois l’accès aux armes de guerre.

À partir de quand peut-on parler d’acte de « terrorisme » et de « terroriste » ? Après l’attaque, la question a fait débat outre-Atlantique.

MOTIVATIONS FLOUES

Les motivations du tireur présumé sont essentielles pour tenter de déterminer si son acte relève du terrorisme. Or, elles sont encore floues. Lors de son interrogatoire, Robert Lewis Dear était confus, expliquant qu’il ne voulait « plus de bébés en petits morceaux », en référence à des vidéos diffusées cet été laissant penser que les centres de planning familial vendaient des cellules de fœtus.

Lire aussi : Attaque d’un planning familial aux Etats-Unis : le suspect ne voulait « plus de bébés en morceaux »

De son côté, la responsable de Planned Parenthood dans le secteur où le centre a été attaqué, Vicki Cowart, assure que « des témoins » ont « confirmé » que le tireur « était mû par son opposition à l’avortement légal ».

Cela suffit-il à le qualifier de « terroriste » ? Oui, assurent de nombreux partisans du planning familial, dont les 700 centres à travers le pays sont régulièrement la cible de manifestations, voire d’agressions, des opposants à l’avortement.

« Ce serait du terrorisme politique s’il était prouvé que l’assaillant a voulu porter atteinte volontairement au droit constitutionnel à l’avortement », souligne, pour sa part, Julien Cantegreil, juriste spécialiste des questions terroristes.

Les médias américains, eux, se sont largement abstenus d’utiliser le terme de « terrorisme intérieur », provoquant parfois l’incompréhension, comme le rapporte un journaliste du Washington Post.

Dans le New York Times, l’éditorialiste Ross Douthat apporte un élément de réponse. Il estime que la différence essentielle entre une fusillade et un acte terroriste c’est qu’une attaque « organisée, si on la laisse se développer, peut faire bien plus de dégâts qu’un tueur individuel avec un fusil, quelles que soient ses motivations », et que le terrorisme relève plutôt d’efforts coordonnés pour déstabiliser ou remplacer un ordre légitime.

En el columnista del New York Times Ross Douthat ofrece la respuesta. Él cree que la diferencia esencial entre un tiroteo y un acto terrorista es un ataque ", organizado, si se le permite desarrollar, puede hacer más daño que un asesino con un arma de fuego, cualesquiera que sean sus motivaciones "y señala que el terrorismo en cambio coordinaa esfuerzos para desestabilizar o reemplazar una orden legal.

PAS DE DÉFINITION UNIVERSELLE DU TERRORISME

Ce débat soulève en fait l’épineuse question de la définition du terrorisme. Or, il n’en existe aucune qui soit commune. L’usage du terme est lié aux législations nationales, elles-mêmes sujettes à des appréciations différentes.

Aux Etats-Unis, est considérée comme du terrorisme domestique « toute activité destinée à intimider ou à contraindre les populations civiles, influencer la politique du gouvernement par intimidation, ou coercition et affecter la conduite du gouvernement par destruction massive, assassinat ou enlèvement et qui survient essentiellement à l’intérieur de la juridiction territoriale des Etats-Unis », selon le Patriot Act du 12 octobre 2001.

Lire aussi : Penser la guerre

Faute de définition légale internationale du terrorisme, désigner un acte comme tel serait donc « lié à l’intérêt des gens qui en parlent », estime Jean-Luc Marret, chercheur à la Fondation pour la recherche stratégique. Ainsi, « des fondamentalistes chrétiens diront de la tuerie du Colorado que c’est une justice divine pour sauver les enfants de l’avortement, quand les partisans de l’IVG le qualifieront de terrorisme ».

Reste une « zone grise, qui ne dépend pas du discours politique, mais de la loi et l’appréciation qui en est faite par les autorités », ajoute le chercheur. En l’occurrence, ce sont « toutes ces personnes relevant de la psychiatrie et influencées par les pratiques terroristes, comme Yassin Salhi, qui avait décapité son patron en Isère. Sont-ils eux-mêmes des terroristes, eu égard au modus operandi et des éléments de leur discours, ou cela relève-t-il de l’irresponsabilité pénale ? ».

In fine, c’est la justice qui tranche. Selon les premiers éléments de l’enquête, Robert Lewis Dear vivait isolé du monde, et en 1997, sa femme avait notifié à la police qu’elle avait été victime de violences conjugales.

« FORCENÉ » CONTRE « TERRORISTE »

La couleur de peau des assaillants aurait-elle, elle aussi, une influence sur les termes employés ? En juin, lorsque Dylann Roof, partisan de la suprématie blanche, a tué neuf personnes noires dans une église de Charleston (sud-est des États-Unis), de nombreuses voix se sont étonnées que le tireur soit qualifié de « forcené » ou de « déséquilibré » et non de « terroriste ». « Je suis toujours frappée de voir les réticences à nommer le terrorisme blanc », s’était étonnée l’écrivaine américaine Brit Bennett.

El color de la piel de los atacantes influyó en el idioma utilizado? En junio, cuando Dylann Roof, un partidario de la supremacía blanca, mató a nueve personas de raza negra en la Iglesia de Charleston (sureste de Estados Unidos), muchas voces se sorprenden de que el tirador se llama un "loco" o "desequilibrada" y no un "terrorista". "Yo siempre estoy impresionado por la renuencia a nombrar el terror blanco", se había sorprendido el escritor estadounidense Brit Bennett.

Après le massacre de Charleston, la justice fédérale avait suivi la piste d’un acte de « terrorisme intérieur », ce qui lui aurait permis de requalifier les faits. Dylann Roof a finalement été inculpé pour crimes racistes.

Quelque 11 200 homicides ont été commis par armes à feu aux États-Unis en 2013. Le « terrorisme domestique » a, quant à lui, fait 3 030 victimes entre 2001 et 2013. C’est dix fois plus que les 350 victimes américaines tuées par le terrorisme à l’extérieur du pays sur la même période.

Par Faustine Vincent

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