Marcela Icaub sur DSK

"Je suis désolée. Je te demande pardon mais je sais que tu ne pardonneras jamais. Je ne le ferais pas non plus à ta place. Mais sache en tout cas que je le regrette profondément. J'ai essayé de te le dire il y a quelques mois mais tu ne voulais plus me parler. Mais c'est vrai que c'est en partie un peu de ta faute aussi. Tu aurais pu te rendre compte tout seul si tu avais fait un peu attention."

Abattu par les rabatteurs

5 OCTOBRE 2012 À 19:07

Marcela IACUB

L’affaire du Carlton de Lille ressemble à maints égards au procès de Meursault, le héros de l’Etranger d’Albert Camus. Ce célèbre personnage avait été condamné à la guillotine parce qu’il n’avait pas pleuré lors de l’enterrement de sa mère. Comme si la fonction de la justice pénale était non pas de punir les comportements illégaux, mais d’autres offenses qui n’ont aucune traduction juridique.
Dominique Strauss-Kahn aura plus de chance que le pauvre Meursault, car les juges de Lille ont fini par admettre que les accusations dont il était l’objet manquaient de bases légales. Mais les faits sur lesquels s’appuie ce procès auront eu le pouvoir de transformer cet homme en véritable paria du monde politique français. Il pourra certes se servir de ses talents incontestables d’économiste, les faire fructifier sur la scène internationale et dans le secteur privé.


DSK aura aussi la possibilité de devenir un auteur célèbre, ou même recevoir le prix Nobel d’économie. Mais en France, il ne pourra jamais revenir à la vie politique, comme s’il était définitivement mort à cette vie-là, même s’il est biologiquement vivant et qu’il respire. Et toutes les personnalités politiques qui l’approcheront seront maudites comme lui. C’est pourquoi la fin des poursuites contre l’ancien président du Fonds monétaire international ne devrait en rien changer son statut d’exclu.

Ce ne sont pas les accusations des femmes à l’encontre de ses comportements impolis, voire cavaliers, qui expliquent cet état de fait. Si cet individu est devenu un paria, c’est parce qu’il a outragé la fonction présidentielle. Il est hors monde pour avoir offensé moins des femmes que la République. L’affaire du Carlton, où il n’y a aucune personne forcée, harcelée ou violée, nous a permis de connaître cet outrage.

Les récits des partouzes avec des putes, des entrepreneurs et des commissaires de police ont donné l’occasion à la société française de fantasmer ce qu’aurait pu devenir l’Elysée si DSK avait été élu président : une somptueuse boîte échangiste consacrée à l’assouvissement de ses désirs inépuisables. Ses assistants, courtisans, tels de serviles rabatteurs, auraient cherché à lui organiser des fêtes et à lui trouver de nouvelles maîtresses. Tout cela dans la plus grande impunité que lui auraient accordée ses fonctions présidentielles.

En somme, au lieu de servir le pays - ou plutôt, en plus de le servir -, il aurait instrumentalisé le pouvoir suprême pour satisfaire ses pulsions et ses plaisirs. C’est cette insulte à la fonction présidentielle que les juges de Lille ont perçue. Les magistrats ont entrevu que les partouzes avaient comme épicentre le plaisir personnel de celui que l’on pressentait comme futur président français. De celui qui, pour ce seul fait, était en train d’outrager la République. Mais, si cette offense est si difficile à nommer, si elle n’a pas une quelconque traduction juridique, c’est parce que l’abus du pouvoir sexuel ne se conçoit aujourd’hui que comme une violence ou une atteinte que l’on porte à une personne subordonnée et non consentante. Il suffit qu’elle approuve librement pour qu’il n’y ait aucun abus, aucune infraction, aucune plainte.

On ne s’imagine pas qu’un acte sexuel consenti avec celui qui exerce le pouvoir politique puisse être une atteinte à l’exercice démocratique, et donc au peuple qu’il est censé servir. On a du mal à comparer un acte sexuel consenti à des cadeaux, à s’imaginer qu’il soit lié à des facilités et des prébendes, parce que le sexe a un statut à part. Il n’est pas perçu comme les autres biens et services qui circulent sur le marché. On a du mal à concevoir que, dans ces conditions, un acte sexuel soit un acte de corruption qui devrait être sanctionné pour le tort qu’il porte à l’exercice du pouvoir démocratique.

C’est pourquoi un président de la République lubrique trouverait les partenaires qu’il souhaite, dans les conditions qu’il souhaite, sans qu’il soit nécessaire de faire appel à la prostitution comme c’était le cas à Lille - ce que DSK dit avoir ignoré - alors qu’il n’était qu’un futur, un éventuel président. Pour un chef d’Etat en exercice, il y aurait une foule de maîtresses et de rabatteurs prêts à le satisfaire en attendant que leurs faveurs soient un jour récompensées.

C’est cette atteinte innommable à la fonction présidentielle - que l’on ne peut pas sanctionner juridiquement à cause du puritanisme victimaire de notre législation sexuelle - qui a mis DSK dans cette position de paria, mais sans que l’on puisse l’obliger à devenir pensionnaire de la prison de la Santé. C’est parce qu’il n’aurait trouvé que des partenaires consentantes, et non pas parce qu’il aurait forcé des femmes en profitant de son pouvoir, que Dominique Strauss-Kahn n’est plus qu’un spectre dans le paysage politique français.

Mais, heureusement pour lui, la vie politique n’est pas toute la vie. Souhaitons à cet homme que, dans la nouvelle étape qu’il vient d’entamer, le fait de ne plus avoir un quelconque pouvoir politique ne l’empêche pas de continuer de s’amuser. A ses propres frais.

Marcela IACUB



DSK dépeint comme un être «mi-homme mi-cochon»

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Par lefigaro.frMis à jour le 21/02/2013 à 18:57 Publié le 21/02/2013 à 08:21
 Marcela Iacub et Dominique Strauss-Kahn. Crédits photo: Le Figaro/AFP.
La juriste et chroniqueuse Marcela Iacub a entretenu avec l'ancien directeur du FMI une liaison de sept mois en 2012, dont elle a tiré un livre. Décrivant un être tiraillé, elle livre son analyse des événements du Sofitel, du Carlton et du couple Sinclair-DSK.

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Dominique Strauss-Kahn revient sur le devant de la scène dans le registre de l'intime. L'ancien directeur du FMI est le héros malgré lui du livre Belle et Bête de la juriste Marcela Iacub. La chroniqueuse de Libération y raconte la liaison de sept mois qu'elle a entretenue en 2012 avec le socialiste. Elle y décrit un homme tiraillé entre sa nature «d'homme et de cochon». Le Nouvel Observateur en a publié les bonnes feuilles et a recueilli l'unique interview que Marcela Iacub donnera à ce sujet. Voici les points saillants de ces deux documents.
• La théorie de l'homme-cochon. «Le personnage principal est un être double, mi-homme mi-cochon (…). Ce qu'il y a de créatif, d'artistique chez Dominique Strauss-Kahn, de beau, appartient au cochon et non pas à l'homme. L'homme est affreux, le cochon est merveilleux même s'il est un cochon. C'est un artiste des égouts, un poète de l'abjection et de la saleté», résume au Nouvel Observateur Marcela Iacub pour évoquer la métaphore et fil conducteur de son roman. Sa définition du cochon? «Le cochon, c'est le présent, le plaisir, la vie qui veut s'imposer sans morale, qui prend sans conséquence.» Dans le roman, elle écrit: «Tu étais vieux, gros, petit et moche. Tu étais machiste et vulgaire (…), sans aucune culture. (…) Tu te comportais comme un méchant porc, tu n'étais plus la victime de la société mais mon bourreau.»
• Son appétit pour les femmes. «La liste de tes maîtresses, de tes conquêtes d'un jour, de tes putes successives et concomitantes montrait un autre aspect émouvant de ta vie de cochon. Ces femmes étaient laides et vulgaires comme si en chercher de jolies était déjà une manière d'être plus homme que cochon.»
• Ce qu'aurait été l'Élysée sous DSK. Marcela Iacub estime que DSK n'a jamais eu l'envie profonde de devenir président de la République, mais qu'il y a été poussé par sa femme, Anne Sinclair. «Tu as prétendu que tu étais prêt à donner ton sang pour la patrie, quand en vérité tu te serais servi de cette patrie pour verser ton sperme inépuisable. Tu aurais transformé l'Élysée en grande boîte échangiste, tu te serais servi de tes larbins, de tes employés comme de rabatteurs, d'organisateurs de partouzes.»
• L'affaire Diallo. Dans La Belle et la Bête, Marcela Iacub imagine ce qui a pu se passer au Sofitel de New York en mai 2011. «C'est un cochon qui prend une femme de chambre pour Catherine Deneuve dans Belle de jour. Seul un cochon peut trouver normal qu'une misérable immigrée africaine lui taille une pipe sans contrepartie, juste pour lui faire plaisir et rendre hommage à sa puissance. Et la pauvre est revenue dans la chambre sans que tu lui laisses un quelconque pourboire. La femme de chambre a été horriblement offensée mais pas violée.»
Sinclair «avait ce rêve d'être l'épouse d'un président»

• Le Carlton. Les amis de DSK qui l'ont convié à des parties fines «pensaient que s'ils organisaient des partouzes, ils allaient obtenir des bénéfices le jour où tu deviendrais président. Mais ils se trompaient car tu n'es pas reconnaissant de quoi que ce soit. (…) Tu aimes bien ces pauvres diables qui cherchent à te contenter. Tu aimais qu'ils paient tout, qu'ils t'attendent à ces soirées comme si tu étais un roi.» C'est cette attitude et non les relations de DSK avec les femmes rencontrées au cours de ces soirées, estime Marcela Iacub, qui est condamnable. «Cela fait de toi un salopard jouissant de l'humiliation d'autres personnes qui ne savent même pas qu'elles sont humiliées.»
• Anne Sinclair. Marcela Iacub réserve des mots très durs pour la journaliste qui a quitté DSK à l'été 2012. «Très peu de gens savaient que ta femme avait fait de toi un caniche. Tu ne pouvais pas envisager de la quitter parce que cette vie de luxe-là, c'était impossible d'y renoncer une fois que tu y avais goûté», écrit la juriste. Et de poursuivre: «Elle faisait semblant de ne pas se rendre compte que tu étais enchaîné à elle par son argent, plus elle te possédait, plus elle te soumettait à cette humiliation, à cette terrible prostitution.»
Marcela Iacub juge que, dans le couple DSK-Sinclair, c'était la journaliste, la plus ambitieuse. «Elle avait ce rêve d'être l'épouse d'un président. Et quand elle t'a connu, elle s'est dit: «Celui-ci est mon cheval. Le voilà enfin.» Si elle ne l'avait pas tant voulu, tu aurais abandonné la politique», est persuadée Marcela Iacub. Dans son entretien au Nouvel Observateur, la romancière en remet une couche sur le couple DSK-Sinclair: «J'ai compris à quel point elle est convaincue qu'elle et son mari appartiennent à la caste des maîtres du monde.» «Elle m'a dit la phrase que je rapporte dans mon livre: «Il n'y a aucun mal à se faire sucer par une femme de ménage.» Pour elle, le monde est séparé entre les maîtres et les serviteurs», affirme Marcela Iacub.
• Les motivations de l'auteur. Pour expliquer cette aventure avec l'ancien chef du FMI, qu'elle qualifie de «folie», Marcela Iacub suppose que leur histoire a servi d'«enquête de terrain» pour le livre. Elle explique aussi s'être comportée comme une «sainte» se sentant obligée de sauver quelqu'un de «honni et méprisé». Elle confie enfin avoir été au moment de cette rencontre «très déprimée». «Je devinais qu'un homme si égoïste pouvait se transformer en instrument de ma destruction», avance-t-elle. Les étapes de la liaison évoquées dans son roman sont authentiques, précise-t-elle. En revanche, les scènes sexuelles relèvent du «merveilleux».
Interrogée sur son opinion actuelle de DSK, elle a confié au Nouvel Observateur : «Cet homme n'est pas un violeur, ni même un méchant. Son problème est que son égoïsme, sa pauvreté spirituelle et son absence de sensibilité le rendent très bête. Il croit que les autres sont stupides (…), il se sent plus malin et fait des conneries.» Et de conclure: «Il est condamné à tout rater à cause de cette cécité et de ce mépris», à moins, explique-t-elle dans La Belle et la Bête, que le cochon ne fasse «un coup d'État». «Tu t'enfermeras pour écrire et tu transformeras ton sperme en encre et tu prendras vraiment ton pied», prophétise-t-elle.

Marcela Iacub récompensée pour son livre sur DSK

 
Par Mathilde Cesbron, AFP agenceMis à jour le 31/05/2013 à 12:31 Publié le 31/05/2013 à 08:25
 <i>Belle et bête </i>de Marcela Iacub recevra le prix de la Coupole le 12 juin.
L'auteur de Belle et bête remporte le prix de la Coupole 2013 qui consacre chaque année un roman français censé «faire preuve d'esprit».

La polémique aura porté ses fruits. Le sulfureux roman de Marcela Iacub, Belle et bête , a remporté le prix de la Coupole 2013. Il consacre un roman (récit ou recueil de nouvelles) français «qui fait preuve d'esprit». Le livre de Marcela Iacub relate sa liaison avec Dominique Strauss-Kahn de janvier à août 2012. DSK y est comparé à un cochon sans toutefois être nommément cité. L'éditeur de Belle et bête ainsi que l'écrivain ont été condamnés en février pour atteinte à la vie privée de l'ancien président du Fond monétaire international (FMI). Un encart a été inséré dans le livre avant sa diffusion. Le magazine Le Nouvel Observateur avait dû verser des dommages et intérêts à DSK pour avoir fait sa Une sur Belle et bête.
Le prix de la Coupole, qui fête sa 10e édition cette année, a été décerné par 7 voix contre 3 voix et un vote blanc. Marcela Iacub élimine les six autres concurrents qui sont: Patrick Besson avec Puta madre (Fayard), Jean-Luc Coatalem avec Nouilles froides à Pyongyang (Grasset), Yasmina Reza et Heureux les heureux (Flammarion) ou encore Michel Houellebecq et son Configuration du dernier rivage (Flammarion). Le prix, doté de 8.000 euros, sera remis à la lauréate lors du «dîner des 40 sous la Coupole» le 12 juin à la célèbre brasserie du boulevard du Montparnasse.
Un jury de journalistes du Nouvel Ob et de Libé

Marcela Iacub a été récompensée par un jury entièrement composé de journalistes, dont certains de Libération, journal où l'auteur est chroniqueuse... Le président du jury, François Armanet est également lui-même un ancien rédacteur en chef du Nouvel Obs et de Libération.
Pour justifier son choix et éviter de remettre de l'huile sur le feu, François Armanet souligne les qualités littéraires de roman de Marcela Iacub. «Le débat était le suivant: il y avait d'un côté la tentation de récompenser un livre de poésie en 2013, et de l'autre la volonté de rappeler les qualités littéraires de Belle et bête, qui ont pu être éclipsées par la polémique accompagnant sa sortie». Les autres jurés sont également issus du monde des médias: Bayon, Sylvain Bourmeau, François Busnel, Clara Dupont-Monod, Guillaume Durand, Alix Girod de L'Ain, Marc Lambron, Aude Lancelin, Gilles Martin-Chauffier, Fabienne Pascaud, Bertrand de Saint-Vincent (secrétaire général) et Pierre Vavasseur.
En dix ans, le prix de la Coupole a notamment été décerné à Justine Lévy pour Rien de grave ( Stock), Frédéric Mitterrand pour La mauvaise vie (Robert Laffont), Eric Neuhoff pour Les insoumis (Fayard), Pierre Bergé pour Lettres à Yves (Gallimard), et à Daniel Filipacchi pour Ceci n'est pas une autobiographie (Bernard Fixot).



Le mail de Marcela Iacub à DSK:

«Tu aurais pu te rendre compte si tu avais fait un peu attention»

Cécile Dehesdin France 27.02.2013 - 11 h 26 mis à jour le 27.02.2013 à 15 h 32
«Belle et Bête» de Marcela Iacub
«Belle et Bête» de Marcela Iacub
Le livre de Marcela Iacub sur sa relation avec le «mi-homme, mi-cochon» Dominique Strauss-Kahn ne sera pas interdit, mais la justice a ordonné mardi 26 février au soir qu'un encart mentionnant que Belle et Bête porte atteinte à la vie privée de DSK soit inséré dans l'ouvrage avant sa diffusion [1].
Prévue pour ce mercredi, elle devrait donc être retardée. Les éditions Stock ont relancé l'impression de Belle et Bête avec cet encart dans l'heure qui a suivi la décision de la justice. Marcela Iacub et les éditions Stock devront en plus verser 50.000 euros de dommages et intérêts à l'ancien patron du FMI.
Le Nouvel Observateur, qui avait publié une interview de Marcela Iacub et des extraits de l'ouvrage, a été condamné à publier un communiqué judiciaire sur la moitié de sa une, et à verser 25.000 euros de dommages et intérêts à DSK.
Dominique Strauss-Kahn s'était rendu à l'audience du mardi matin, au contraire de Marcela Iacub. Mais un mail envoyé par cette dernière à DSK et lu pendant l'audience a mis à mal la défense et la communication de l'auteure sur ce livre, présenté comme «une histoire d'amour»:
Cher Dominique,
Après tant de mensonges et d'esclandres je me sens obligée maintenant à te dire la vérité. Je sais que tout ceci n'est pas très beau à entendre mais ma conscience me tourmente depuis presque un an. Je suis une personne honnête et je me suis laissé (sic) entraîner d'une manière un peu légère dans un projet te concernant auquel je n'aurais pas dû participer. Les gens avec lesquels j'ai travaillé m'ont un peu dégoûté après coup parce qu'ils se sont servis de moi comme d'un instrument pour te nuire. Et ce n'est pas cela que je cherchais. Je te le jure. Je ne voulais pas te nuire mais essayer de comprendre ce phénomène étrange que tu es es.
Mon livre sur ton affaire américaine je l'ai écrit parce que ce sont eux qui me l'ont demandé. Le fait de chercher à te rencontrer était (sic) partie du même projet. Sans te dire tout le reste. Il m'a fallu te faire croire que j'étais éprise de toi, que j'étais folle de toi. Et puis que j'avais mon coeur meurtri, que j'étais jalouse et tout ce que tu sais. Je suis désolée. Je te demande pardon mais je sais que tu ne pardonneras jamais. Je ne le ferais pas non plus à ta place. Mais sache en tout cas que je le regrette profondément. J'ai essayé de te le dire il y a quelques mois mais tu ne voulais plus me parler. Mais c'est vrai que c'est en partie un peu de ta faute aussi. Tu aurais pu te rendre compte tout seul si tu avais fait un peu attention.
Je te demande d'effacer ce mail. Je ne veux pas ajouter cet aveu aux problèmes terribles que j'ai en ce moment à cause d'eux. Ce ne sont pas des gens méchants mais un peu inconscients et fous.
M.
L'avocat de Marcela Iacub explique qu'elle dit ne plus se souvenir de ce mail et ne pas avoir «le courage de le rechercher. Et elle a ajouté qu'elle ne croit pas qu'il soit dans l'intérêt de Dominique Strauss-Kahn qu'elle fouille dans ses mails».
[1] Une première version de cet article expliquait que le livre ne serait pas interdit «contrairement à ce que voulait DSK». En fait, les avocats de l'ancien président du FMI avaient d'abord demandé l'ajout de cet encart –et ont donc obtenu gain de cause– la demande de saisie n'étant que subsidiaire.
Cécile Dehesdin

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